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Résumé : 
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. 
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. 

 
Mon avis :

Bien loin de « La nuit des temps » de Barjavel (auquel beaucoup le rapproche), Fahrenheit 451 n’a en fait rien à voir. A l’opposé de l’utopie merveilleuse datant de plus de 900 000 ans, le monde décrit par Bradbury (à une époque non précisée) est un univers pessimiste, une « dystopie » (contraire d’utopie).

L’intrigue : un pompier dont le métier est de brûler les livres ? Une idée intéressante et bien menée du début à la fin. Le pompier en question (Guy Montag) va se rebeller et devenir « l’Ennemi public numéro 1 » d’un monde reposant sur l’autodafé pour contrôler sa peur du Savoir. J’ai vraiment apprécié l’aspect "apocalyptique" de la ville où évolue le personnage : en apparence petite ville tranquille mais en fait torturée à la Desperate Housewives ; en effet on découvre que derrière cette beauté de façade se cachent des hommes et des femmes comme « formatés » par la volonté de deux choses : l’évolution et la technologie (la technologie de l'évolution ou l’évolution de la technologie).

Montag est un personnage d’abord ignorant puis torturé. Il incarne le mouton-qui-devient-héros à la perfection. Sa femme est bien faible face à la force de rébellion de Montag : elle le dénoncera même ! En ce qui concerne les personnages, je regretterai tout de même le peu de place accordé à la jeune Clarisse qui meurt trop rapidement à mon goût (je l’aimais bien cette petite !)

A regretter aussi : le style chargé et même trop lourd. En effet de nombreuses images brouillent parfois la lecture et écartent l’esprit du lecteur de l’intrigue principale. Le dialogue avec Faber dans la partie II est également un peu long peut-être.

 

En bref : un roman à lire tout de même au moins une fois dans sa vie, rien que pour le message qui s’en dégage : où nous mèneront les déboires de la technologie ? 
 
Note : 3,5/5 

 
 

Référencé chez BOB

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